Défaite de la démocratie au PDCI-RDA : ces Juristes, Intellectuels, Universitaires et Journalistes alimentaires qui ont toujours trompé le Président Bédié…
Ils sont des journalistes, des professeurs d’université, des juristes, des hauts cadres de l’administration Ivoirienne et ils ne disent jamais la vérité au Président Bédié. Ils ont toujours été à ses cotés paradoxalement et ont eu un rôle déterminant dans sa chute en 1999. Ils ont contribué, de près ou de loin, à attiser la haine entre les Ivoiriens pour une seule raison : s’ériger en propriétaires de la Cote d’Ivoire. Ils sont responsables du concept de l’Ivoirité créé uniquement pour faire barrage à la démocratie et ont participé à toutes les actions hostiles contre le Président Ouattara.
Très élogieux à l’endroit du Président Bédié jusqu’à la dernière minute, ils lui crachaient dessus après le coup d’Etat de 1999 et ont prêté allégeance aux nouvelles autorités militaires dès le lendemain même de la chute de celui-ci. Ils s’étaient engagés dans son dénigrement systématique. Et c’est malheureusement cette girouette sans principes qui se retrouve encore aux cotés du Président Bédié pour l’encourager à violer les textes du PDCI-RDA !
C’est Guikahué Kakou Maurice, qui avait demandé au PDCI-RDA de soutenir le Chef de Junte militaire, tombeur du pouvoir du Président Bédié. C’est aussi le cas de d’autres cadres du secrétariat général du parti qui étaient pour le non retour du Président Bédié d’exil. Toutes ces personnalités qui avaient dénigré le Président Bédié dès sa chute en 1999 qui se retrouvent encore avec lui, comme par miracle, ont un point commun : ils n’ont pas de respect pour la démocratie et n’aiment pas qu’on parle de respect des textes. Ils ne veulent aucun débat contradictoire au sein du parti et adorent débiter un flot de contre-vérités contre ceux qui ne partagent pas leurs idées..
Mais dans un parti dit « DEMOCRATIQUE », où il n’y a pas de débat contradictoire, c’est la mainmise des plus rusés sur les instances du parti et les militants ne seront jamais libre de parler, et ce, malgré la présence de l’une des intelligentsia les plus raffinées du pays. Vous comprenez les raisons pour lesquelles les journaux proches de ces personnes, n’arrêtent de molester tous ceux qui veulent être candidat.
Ces journaux, que d’aucuns qualifient au PDCI-RDA de « médias de la division », proches de ces personnalités antidémocratiques, mènent un combat de dénigrement contre les autres militants qui demandent le respect des textes. Ces Juristes, Universitaires, Grands intellectuels et chantre de la liberté d’expression en Cote d’Ivoire, ont toujours eu en réalité la dent dure contre tout ceux qui osent parler de démocratie et de respect des textes au PDCI-RDA.
Maurice Kakou Guikahué est quant à lui, en train de livrer un spectacle hallucinant de mauvaise foi systématiques contre Djédjé Mady parce qu’il veut être le futur Secrétaire Général du PDCI-RDA. Nous avons même entendu un cadre Bété, asséner avec aplomb que Guikahué veut suivre les traces de Mady et veut être le cadre le plus influent du pays Bété ; voilà pourquoi il a pris une grande part à cette hallucinante campagne de dénigrement contre le Secrétaire Général Djédjé Mady…
La démocratie est un processus qui commence dans les partis politiques pour arriver dans le pays, et c’est parce que ces faux Juristes, Intellectuels Universitaires et journalistes n’approuvent pas cela au PDCI-RDA, que nous sommes aujourd’hui en crise. Alors comment pourront-ils accepter la démocratie en Cote d’Ivoire, s’ils ne sont pas capables de l’appliquer dans leur parti ? Quelle liberté et quelle démocratie peut-on avoir dans notre pays si nous avons ces Intellectuels qui empêchent la candidature des autres militants et qui violent les textes qui régissent le parti? Espérons qu’au 12ème congrès, les congressistes prouvent à ces personnes que la démocratie ne peut se mettre en place dans notre pays si on laisse ces Juristes (?) qui violent les textes, ces intellectuels universitaires inventeurs de l’Ivoirité et ces journalistes alimentaires corrompus continuer leur girouette les mains libres au sein du parti. Ils faut que les congressistes arrêtent ce déclin moral si on veut que le PDCI-RDA soit toujours le premier parti en Cote d’ivoire.
Archives pour août 2013
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Alassane Dramane Ouattara : Un pouvoir sans honneur
La comparaison n’est pas exagérée. Alassane Dramane Ouattara, président non élu imposé aux Ivoiriens par la « communauté internationale » vit ce mandat présidentiel usurpé comme un drame. Un drame qui offre plus d’une analogie avec les tourments quotidiens d’un impotent sexuel. On sait que l’organe copulatoire de l’impotent sexuel est en état de flaccidité permanente. Un tel homme est incapable d’honorer sa compagne. La nuit tombée, il est en proie à des transes mortelles qu’explique ce handicap physique. On dirait dans le langage trivial et imagé des Ivoiriens que notre homme « n’assure plus » ou « a perdu définitivement le réseau ».
Mais généralement, les hommes frappés d’une telle infamie ne veulent point perdre leur honneur et leur dignité toute masculine. Il faut bien qu’ils puissent dissimuler ce grand désarroi à leur tourterelle. Dans cette perspective, les astuces et les échappatoires ne font pas défaut. Devant les sollicitations libidinales de la compagne, on peut prétexter une grande fatigue, un gros stress dévorant et incapacitant, consécutifs à un surcroît d’activités professionnelles.
À l’instar d’un époux impotent sexuel, Alassane Dramane Ouattara (lié aux Ivoiriens par un mariage forcé) joue au cache-cache avec le digne peuple de Côte d’Ivoire pour ne pas l’affronter, conscient qu’il n’est pas le choix de celui-ci. On dit que les dirigeants tiennent leur pouvoir de Dieu, qui les adoube, les oint. C’est loin d’être le cas de ce monsieur catapulté chef d’État au bord de la lagune Ébrié, à coups de bombes. C’est pourquoi le fauteuil présidentiel lui brûle les fesses. Il est le chef d’État le plus agoraphobe que la Côte d’Ivoire ait connu. Toute chose qui le contraint à effectuer constamment des voyages hors du pays. Il en est à plus de soixante-dix aujourd’hui. Et qui paye ces nombreux déplacements? Le contribuable ivoirien bien sûr, qui ne voit plus l’argent circuler, mais n’ignore pas que des espèces trébuchantes de dernière coupure se distribuent à flot dans les allées du pouvoir dans le milieu des «rattrapeurs».
Que le tyran aux pieds nickelés d’Abidjan ne puisse pas « plonger » dans le peuple, passe encore! Ce qui est autrement plus hilarant reste sa propension à éviter les représentants de ce peuple. Même quand c’est lui-même qui les a triés sur le volet. Ainsi, notre « chef d’État » s’est interdit de franchir le portail de l’Assemblée nationale, là où trône et officie son principal acolyte dans la destruction de la Côte d’Ivoire, en l’occurrence la sinistre fripouille de Guillaume Soro. Alassane Dramane Ouattara gouverne donc par décrets et par ordonnances.
L’impéritie du « grand » économiste qui s’enorgueillissait de son passage au FMI est étalée au grand jour à présent qu’il lui est demandé de gérer la Côte d’Ivoire. Incapable de remplir cette mission, il se vautre de plus en plus dans le mensonge quand il est question de dresser le moindre bilan, et prend plaisir à siroter telle une liqueur de dame le culte de la personnalité que lui vouent ses serveurs de thé. Il se comporte exactement comme l’impuissant sexuel qui se vante en public de prouesses irréalisables.
Alassane Dramane Ouattara ignorait une chose essentielle qu’il apprend aujourd’hui à ses dépens : à brandir le fer rouge au-dessus de trop d’épaules, on se met en position de mobiliser contre soi une armée de bras. En clair, les assassinats crapuleux, les exécutions sommaires, la traque d’opposants et les arrestations arbitraires, bref, toute la répression organisée qui a suivi sa prise du pouvoir le dessert présentement. Car les Ivoiriens ne sont plus engourdis dans leurs torpeurs; ils ont pris conscience que celui qu’on leur a imposé comme président et qui ne manque aucune occasion de se plastronner n’est en réalité qu’un faux brave.
La peur du régime dictatorial commence à disparaître du cœur des ivoiriens, le principal parti d’opposition, le FPI comme sphinx renaît de ses cendres et se sent revigoré par la libération des camarades faits prisonniers, sa jeunesse s’active avec le projet «éveil de conscience». La présence de sa branche armée, les FRCI et leurs supplétifs de dozo de plus en plus contestée même dans les régions supposées être favorables à Alassane. Son projet de naturalisation des apatrides est critiqué par certaines personnes du Nord. Quant à la diaspora ivoirienne, elle continue de manifester dans les grandes capitales européennes pour dénoncer les atrocités commises par le régime de Ouattara et réclamer la libération de Laurent Gbagbo. Son nouveau slogan, «maintenir la pression» dérange Ouattara qui pensait avoir un moment de répit après la libération des prisonniers.
Toutes les actions de Ouattara sont aujourd’hui des tentatives d’un homme désespéré qui essaie d’intégrer la culture ivoirienne basée sur la tolérance et paix dont il n’a pas connaissance pour n’avoir pas fait son enfance dans ce pays contrairement à Bédié comme le souligne l’artiste comédien ivoirien Gbi de Fer dans son récent message vidéo. Ne connaissant pas cette culture, Ouattara a emporté avec lui la violence sur l’arène politique en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il vit sa présidence dans la honte parce qu’incapable d’unir les ivoiriens autour de sa personne et de créer un lien d’Amour entre lui et le peuple. Ce sont des signes d’une profonde solitude qui pousse l’homme à souvent voyager pour se faire dérouler le tapis rouge, juste un instant pour lui de se sentir président et de savourer sa joie de l’être. Cette joie que le peuple ivoirien ne lui donne pas. Il se rend compte que la fonction présidentielle n’est pas un champ d’exploration, mais une scène de performance qui se construit en tissant des liens historiques avec le peuple basés sur la confiance et la fidélité et non sur la violence, les massacres de vies humaines
Le décervelage généralisé du peuple sur lequel les éminences grises de la rue Lepic avaient spéculé n’a pas eu lieu. Les nombreuses opérations outrancièrement médiatisées pour intimider les Ivoiriens ont fait flop. Le shérif Ahmed Bakayoko a beau astiquer ses colts sur le plateau de la télévision, les Ivoiriens n’ont plus peur. Que ce soit hors du pays ou sur place, ils crient de plus en plus leur ras-le-bol et réclament la fin de la tyrannie Ouattara.
Au même moment, le salaire des travailleurs est difficilement assuré. Quant aux paysans, ils vivotent au rythme d’une année de récolte. Le milieu scolaire et universitaire ne fait pas exemption de cette décadence malgré les milliards décaissés pour refaire les peintures.
Dans le propre camp de notre impotent de président, l’heure est au scepticisme, le désabusement est à la mode. Les illusions se fracassent contre la digue protestataire que les Ivoiriens ont érigée pour éviter d’être emportés par des vagues dictatoriales. La désillusion ne tardera pas à se généraliser, et on assistera bientôt à l’effritement du ciment de la galaxie RDR et rebelle. Lorsque le PDCI aura définitivement compris qu’il n’aurait pas dû faire la courte échelle au « candidat de l’étranger ». On s’attend donc à ce que dans un sursaut national et jacobin les Ivoiriens récupèrent leur pays. Ainsi donc, nous nous acheminons inéluctablement vers le démantèlement du dozoland et la fin de la dozocratie.
Oui, nous sommes au début de la fin. Alassane Dramane Ouattara se rend compte du caractère fugace du pouvoir politique, même si celui-ci est trempé dans l’acier d’une dictature féroce. S’il n’avait pas été un ignorant en politique, et s’il avait eu une culture démocratique, il aurait su, avec François Mitterrand, qu’on ne peut gouverner avec la moitié (moins de la moitié dans le cas d’espèce) du pays, sauf à se retrouver avec le peuple dans la rue. Et c’est ce qui s’annonce, se dessine non pas en pointillé, mais à grands traits.
L’union fait-elle toujours la force? Pas si sûr! Il arrive qu’elle trahisse la faiblesse. Le disant, je pense à l’attelage (PDCI, RDR et le menu fretin politique) dénommé RHDP. Eh bien, il ne fallait pas gratter beaucoup pour découvrir que sous le vernis d’un consensus électoraliste, de profondes divergences opposent ces amis tous circonstanciels. De nombreux sons très discordants partent depuis un moment de ce RHDP jusqu’aux oreilles de tous les Ivoiriens. Nous en voulons pour preuve les propos de Anaky Kobenan traitant le RHDP de «sorcellerie noire». KKB s’en est vite fait l’écho du profond malaise au sein de ce machin, leur RHDP.
Pis, le scanner électoral mis en marche depuis les dernières fausses législatives, permet de dresser un diagnostic sévère de la représentativité non seulement du RDR, mais également du PDCI, pour ne pas parler de tout le RHDP. En l’absence du FPI de Laurent Gbagbo, le jeu démocratique ivoirien est faussé. Il n’a aucune valeur. Alassane Dramane Ouattara et ses soutiens étrangers l’ont enfin compris. Ce qui explique leur insistance pour faire entrer le FPI au gouvernement, et surtout cette vague de libération de détenus politiques.
Cependant, il faut craindre pour le président impotent qu’il ne soit trop tard : les Ivoiriens, délivrés des raideurs du militantisme partisan, sont décidés à le désavouer publiquement dans un unanimisme éburnéen, s’il le faut dans la rue.
Dans sa solitude Ouattara doit convenir avec Joel Curtis le cyber activiste pro-Gbagbo, et méditer le titre de son récent article publié sur sa page Facebook : « Autant d’énergie dépensée et de sang coulé pour un pouvoir sans honneur ». Ce titre de l’article de Joel Curtis, résume éloquemment le règne sans gloire de l’ancien étudiant burkinabé devenu « président » de Côte d’Ivoire.
Jean-Pierre Goutoyou
Mali/ Investiture du président IBK : une délégation du FPI annoncée
C’est officiel. La prestation de serment couplée de la cérémonie d’investiture du tout nouveau président de l’Etat malien aura lieu le mercredi 4 septembre prochain. Pour l’occasion, c’est le célébrissime centre international de conférence de Bamako (CICB) qui abritera les festivités. Après l’intense émotion des deux semaines des 1er et 2e tour des présidentielles, les maliennes et maliens s’apprêtent à vivre un autre instant de leur vie. Voir Ibrahim Boubacar KEITA brandir les clés du palais de Koulouba. Oui, le peuple malien vient de loin. Après avoir subi humiliation de la part d’une cohorte de rebelles venus de la Libye et autres intimidations infligées par certains voisins de la sous-région, les maliens peuvent retrouver le sourire et un peu de leur dignité depuis les présidentielles des 28 juillet et 11 août dernier. Car au Mali, la dignité est sacrée. On comprendra très vite pourquoi, alors qu’il est présenté au monde entier comme un putschiste, l’ex capitaine devenu général, Amadou Haya Sanogo continue d’être vénéré au Mali. Les maliens avaient besoin d’un homme capable de laver leur « visage » face à la poussée des rebelles du MNLA. Et Sanogo était là pour le service. Bref, même si la France peut être considérée comme le sauveur sans qu’elle-même ne crie gars, pour bon nombre de maliens, leur héro reste le général Sanogo, l’enfant de Ségou. Et c’est sans surprise que son ombre planera sur la cérémonie qui s’annonce. Ce n’est un secret pour personne, l’homme aura pesé de tout son poids pour non seulement garantir la sécurisation du processus électoral mais son rapprochement avec le candidat du RPM n’a pas été négligeable pour l’élection de ce dernier à la magistrature suprême. IBK lui-même le sait. Tous les maliens le savent. Seulement, voilà que l’homme que la CEDEAO présidée par le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, a livré à la vindicte populaire pourrait devenir incontournable dans le système IBK.
L’autre point de discorde entre l’actuel président ivoirien et son voisin malien serait son ingratitude envers un peuple qui l’a soutenu à un moment donné.
Lorsque Ouattara décide de devenir coûte que coûte le président des Ivoiriens, il peut compter sur la France, mais sur le terrain, il pouvait compter sur ses compatriotes du Burkina Faso et ses cousins maliens. En moins de deux semaines, plusieurs milliers de soldats de l’armée malienne et autres jeunes ont été enrôlés sous prétexte d’aller aider un cousin à prendre le pouvoir à Abidjan. Ces hommes après avoir servi de bétail électoral seront mis à contribution comme des chairs à canons. A tel point que lorsque le président Gbagbo perdit le pouvoir en Côte d’Ivoire après des nuits d’intenses bombardements de l’armée française, cela fut fêté à Bamako comme si les aigles du Mali avaient gagné la coupe du monde de football. Finalement, au moment où le Mali s’attendait à ce que son allié ivoirien et de surcroit président de la CEDEAO lui renvoie l’ascenseur face à sa rébellion, c’est à coup d’embargo sur les armes et autres refus de déployer ses militaires que répondit le frère musulman, Ouattara. Cette attitude, les maliens ne la digèrent pas.
Aussi, comment comprendre que depuis l’arrivée de Ouattara aux affaires, la Côte d’Ivoire n’ait toujours pas d’ambassadeur au Mali ? Le Mali et la Côte d’Ivoire ont été de tout temps deux pays frères. Aujourd’hui même si le peuple malien peut regretter d’avoir suivi Ouattara naïvement, en rejetant Gbagbo hier, ils sont plus que jamais déterminés à rendre la monnaie à Ouattara. C’est donc dans cette ambiance peu reluisante qu’est annoncée la présence de plus de 25 chefs d’états, Ouattara y compris, le 4 septembre prochain à Bamako.
Le FPI en Guest star
Celui qui vient de prendre le pouvoir au Mali est certes malien, mais IBK reste socialiste (vice président de l’international socialiste), donc un allié idéologique du FPI mais aussi un fidèle ami du président Laurent Gbagbo. Ancien ambassadeur du Mali en Côte d’ivoire, celui qui avait été déclaré persona non grata par Houphouêt-Boigny pour ses amitiés avec l’opposant d’alors, Laurent Gbagbo, connaît bien le marigot politique ivoirien.
IBK est aussi connu pour son intransigeance. Et il se raconte au Mali qu’il aurait pesé de tout son poids s’il était président en 2010 dans la crise postélectorale, en faveur de son frère Gbagbo. Aujourd’hui, il l’est et serait prêt à apporter sa compassion au FPI. Il ne sera donc pas surprenant si le Front Populaire Ivoirien qui a vu plusieurs de ses membres libérés récemment, foulait le sol malien dans les prochains jours, pour eux aussi féliciter un camarade. Devrait-on voir dans ce déplacement du FPI au Mali, une autre offensive diplomatique sous régionale après celle entreprise en Europe sous la direction intérimaire de Miaka Ouretto ? En tout cas, ce ne sera pas un voyage de trop pour Miaka qui cédera le fauteuil à son alter égo, Pascal Affi Nguessan, le 7 septembre prochain.
Philippe Kouhon
Un ex-compagnon de captivité d’Affi N’guessan livre enfin son témoignage sur les difficiles conditions de leur détention
Arrête le 19 avril 2011 par le régime d’Abidjan, puis torturé à Williamsville et au Golf, le professeur Balou Bi, ex-compagnon de captivité d’Affi N’guessan livre enfin son témoignage sur les difficiles conditions de détention dans la sinistre prison de Bouna.
Ouattara forcé à former un « Gouvernement de réconciliation »
C’est désormais un secret de polichinelle que de se le murmurer à l’oreille. Affi N’Guessan sera le prochain Premier Ministre dans un Gouvernement de réconciliation à former avec le régime Ouattara.
Telle est en substance, l’information que nous tenons de diverses sources diplomatiques.
Alors c’est fait. Ouattara ne sera jamais accepté par plus de la moitié des Ivoiriens qui ont voté le Président GBAGBO mais dont la volonté a été bafouée par la France et son allié néocolonial les USA.
Il fallait sortir du bourbier, de l’impasse. Vers qui pouvait-on se tourner. Les massacres de civils, autres arrestations et tortures n’ont ébranlé aucune volonté de Résistance chez les combattants de la souveraineté que nous sommes.
La seule alternative est naturellement le FPI. Le vomir hier pour qu’il serve aujourd’hui de plat d’apaisement ; Il faut être un fasciste occidental pour en arriver à une pirouette aussi spectaculaire.
Mais il fallait le faire, quitte à prévoir le plan B, celui qui fera suite à l’engraissement programmé des cadres affamés du FPI afin qu’ils soient plus tranquilles et royalement dociles. Ne dit-on pas qu’un homme qui a faim n’est pas un homme libre ?
Bref. Que les courtisans en chaleur en ce moment en exil ou en Côte d’Ivoire s’égosillent face à vos réactions, ne vous y trompez pas. Affi sera bel et bien le prochain Nouveau Premier Ministre. « Real politique » oblige.
De notre exil, les réactions sont partagées. A Abidjan aussi.
D’aucuns rétorquent qu’après tout, le MPCI et sa branche politique le RDR ont été dans divers gouvernements du Président GBAGBO et cela n’a pas empêché qu’ils en finissent avec lui en se servant de la France, de l’ONU et des USA. Alors, à chacun son tour chez le …
D’autres sont choqués et scandalisés surtout quand ils entendent les détails de ce qu’il est proposé à Affi qui reste pour l’instant digne et lucide. Regardez du côté du Kenya ou du Zimbabwe. Il y a eu deux espèces de premiers ministres avant 2013. C’est ce qu’il est proposé à Affi. Le peuple peut patienter. On se souviendra de lui plus tard.
Mais le Président du FPI n’a pas encore trempé dans la marmite de la sorcière. Il peut encore donner de la voix. Sur le principe, il n’y pas de refus catégorique. Mais pour mettre tout le monde à son aise, Laurent GBAGBO doit être libéré, fût-il de façon provisoire. Ensuite, les prisonniers politiques doivent être libérés et le jeu politique doit être ouvert. Ça coince pour le Président GBAGBO. Mais tout le reste est possible.
Voilà. Nous vous l’avons révélé. Et une seule question se pose à nous : que doit-on en penser ?
Pour la Révolution Permanente, la question ne se pose pas : « le jeu politique aux politiciens qui veulent jouer et, la libération de la Côte d’Ivoire aux combattants ». Notre intime conviction est que mettre du vin nouveau dans de vieilles outres, ou casser directement les vieilles et les remplacer avec des nouvelles, revient au même sauf que dans le premier cas, on perd les vieilles outres et on perd aussi le vin nouveau. Or ils ont accepté de mettre le vin nouveau dans les vieilles outres, celles qui ont fini par plonger le peuple dans l’abîme.
Ce qu’il doit être fait sera fait. Après la Libération, il y aura la Libération.
Le futur proche a ceci de merveilleux qu’il ne tarde pas à devenir le présent. Que ceux qui ont faim viennent à table de la beuverie collective. Au début, il y aura du plaisir fou et à la fin, des larmes et des cris de douleur. Surtout quand on est sûr qu’on oubliera d’où on vient et où on devrait aller et qu’un plan B dont nous parlerons bientôt, attend les épicuriens de la partie qui s’annonce comme une guillotine.
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent.
A Très Bientôt.
Hassane Magued
La Révolution Permanente N°00468/08/13
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