Selon le « Washington Post », Trump a tenu ces propos alors qu’il recevait plusieurs sénateurs pour évoquer un projet proposant de limiter le regroupement familial.
Donald Trump recevait dans le bureau Ovale plusieurs sénateurs, dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l’accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l’accord permettrait d’éviter l’expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux Etats-Unis.
Selon plusieurs sources anonymes, l’homme d’affaires devenu président faisait référence à des pays d’Afrique ainsi qu’à Haïti et au Salvador, expliquant que les Etats-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, dont il a rencontré la première ministre la veille.
De son côté, le New York Times, qui fait état également des mêmes propos du président, citant des participants non identifiés à la réunion, avait rapporté en juin dernier que Donald Trump avait assuré lors d’une autre réunion sur l’immigration, que les Haïtiens « ont tous le sida ». La Maison Blanche avait démenti. Toujours de même source, les sénateurs présents ont été déconcertés par ces propos.
Des propos « racistes », « désobligeants » et « clivants »
Membre du Congrès, le démocrate Luis Gutierrez a réagi en déclarant : « Nous pouvons dire maintenant avec 100 % de certitude que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrites dans notre Constitution. » Sa collègue républicaine Mia Love, d’ascendance haïtienne, a pour sa part jugé « désobligeants » et « clivants » les propos présidentiels et demandé des excuses. « Cette attitude est inacceptable de la part du chef de notre nation », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La Maison Blanche n’a pas nié que le président américain a tenu ces propos. « Certaines personnalités politiques à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain », a souligné un porte-parole de l’exécutif, Raj Shah, dans un communiqué.
Avec Fratmat


A 88 ans, celui que l’on surnomme déjà « le calife de la continuité » est une personnalité consensuelle habituée des prêches d’union et des prières mortuaires solennelles. Un religieux « détaché des mondanités et doté d’un franc-parler exceptionnel », selon le journal Enquête. L’« intendant des mystères de Serigne Touba » est surtout le plus âgé des petits-fils du fondateur de la confrérie, Cheikh Ahmadou Bamba, dit Serigne Touba, mort en 1927.
Au fil des années, il entre dans la sphère des dignitaires de Touba, devenant le bras droit du calife général Serigne Sidi Mokhtar Mbacké qui le charge alors des inaugurations de mosquées. Ce dernier lui accorde sa confiance dans la conduite des affaires religieuses de la cité de Touba, jusqu’à lui laisser l’honneur, en novembre 2017, de l’inauguration du Magal, la plus grande fête religieuse du Sénégal qui commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie…














